Le compte-rendu du test de ce Pentax K-50 sera loin d’être complet. Je préfère avec cette prise en main sur le terrain privilégier donc l’aspect fonctionnel et mettre en avant les « résultats photo ». Dans le petit portfolio ci-bas, évidemment, j’ai gardé parmi les meilleures photos. Mais comme d’habitude, vous retrouverez un résumé de ce que j’ai apprécié ou non sur cet appareil.
Un reflex tropicalisé : bon point
Que signifie tropicalisé? Cela ne veut pas dire que le K-50 peut être plongé dans l’eau, non. Il ne peut pas non plus être lâché au sol sans courir le risque de s’abimer. Il est donc bien moins résistant qu’un compact étanche et anti-choc tel le Nikon AW110 (testé ici sur HTO). De même, il est moins résistant que le Nikon 1 AW1 (testé aussi ici sur HTO), qui est lui aussi un APN à objectif interchangeable. Le Pentax K-50, comme l’affirme son constructeur, peut résister à la pluie et à la poussière. La pluie doit être fine, précise Pentax. Pour être honnête avec vous, je n’ai pas fait de photo avec le K-50 sous une bonne averse. Mais je l’ai passé sous le jet d’une douche. Depuis ce moment-là, au début du test, il y a au moins un mois et demi, je n’ai pas eu de problème depuis! Pour assurer cette résistance à l’eau, le K-50 doit être associé avec une optique pourvue d’un joint torique. C’est le cas avec le zoom de base utilisé lors de ce test (un 18-55 mm à f/3,5-5,6). C’est donc bien un reflex spécial, qui pourra prendre l’air sans grande crainte. Mais, encore une fois, attention, comme la majorité des reflex, ne le laissez pas tomber.
Sa balance des blancs : un mauvais point
A Lyon ou ailleurs, j’ai constaté plusieurs fois que la balance des blancs du Pentax K-50 n’était pas fiable, même réglée sur la lumière du jour. Cette balance n’est pas suffisamment fiable. Et de façon générale, je trouve que les couleurs délivrées par le K-50 sont très froides, trop froides. Une mise à jour du firmware (le logiciel interne) devrait régler cela, non?
Prix 600 €.
J’aime
La résistance à l’eau et à la poussière.
La compacité.
La légèreté.
La prise en main (pour une petite main).
Le viseur optique à 100%.
La bonne gestion du bruit.
L’alimentation, outre la batterie, avec des piles ordinaires LR6 (grâce à un accessoire vendu en option).
La personnalisation possible en couleurs de l’appareil.
Je n’aime pas
La balance des blancs peu fiable.
La qualité moyenne du zoom 18-55 mm livré en kit.
Conclusion
A part cette balance des blancs (que j’espère une mise à jour du firmware devrait corriger) et peut-être aussi, à une moindre mesure, ce menu qui gagnerait à être plus clair (mais il faut dire que les possibilités de réglages sont nombreuses sur ce boîtier), le Pentax K-50 est un reflex agréable à utiliser. C’est un appareil léger (avec moins de 643 g boîtier nu), qui bénéficie d’une bonne prise en main. Si j’ai pu prendre, je crois, de bonnes photos, j’aurais aimé pouvoir tester ce reflex avec autre chose que ce zoom 18-55 mm à f/3,5-5,6 de qualité moyenne, livré dans un des kits de base. Le point fort du Pentax K-50 est évidemment sa tropicalisation, qui le rend intéressant pour les photographes voyageurs. Mais, à mon avis, j’aurais rajouté la connexion Wifi intégrée pour le pilotage à distance ou le transfert et les partages des images vers Internet. Et surtout, cerise sur le gâteau pour moi, le GPS intégré (comme sur le Canon EOS 6D). J’attends encore d’avoir un reflex baroudeur.
Moctar KANE.
La balade photo
La Confluence, cette presqu’île oblique de Lyon, bordée par la Saône et le Rhône, était auparavant un quartier industriel, où étaient aménagés entre autres un port et une gare. Y vivait une population d’ouvriers. Cette espace était isolée du reste de la ville. Au nord se trouvait la gare Perrache, une sorte de frontière. Paraît-il, de ce que j’ai recueilli sur Internet après ma visite, on désignait ce quartier à part par l’expression « au-delà les voutes » (de la gare) : la Confluence n’aurait pas eu une bonne réputation. Aujourd’hui, depuis au moins environ une vingtaine d’années, La Confluence fait l’objet de l’attention du monde politique et des affaires. Dans le discours on parle de réaménagement, de rénovation, d’immeubles d’habitation et de bureaux respectant l’environnement, d’espaces verts, d’endroits où organiser des événements culturels. Un lieu où vivre et consommer aussi. Lyon a de l’ambition pour ce quartier, qui devrait, avec ses 150 ha, doubler le centre de la ville. La cité voudrait en faire une réussite architecturale et urbaine applaudie à l’internationale.
J’ai passé plusieurs heures, une bonne partie de la journée, à me balader dans cette Confluence. J’ai visité son centre commercial, qui, entre autres particularités, est traversée par une voie ferrée. A bien des égards, ce quartier qui, par ses grues et ses chantiers en cours, m’a rappelé celui de de la Bibliothèque Nationale François Mitterrand, près de la Seine, à Paris : beaucoup de béton, des touches de verdures. Une modernité très froide, un passé dont on perçoit (trop peu) l’héritage ancien. Trop jeune pour avoir une âme.
Pour plus d’infos, voici ces liens :
– la vidéo « Confluence : le rêve métropolitain » d’Alain Chenevez
– la page La Confluence de Wikipedia.
PS : si vous avez trouvé ce test terrain intéressant, partagez-le et suivez High-Tech Out sur Twitter (@HighTechOut).
Bonjour utilisateur du K50 et du KS1.
Associé à de bons objectifs tels Sigma EX 30mm 1.4 / Pentax Da limited 21 et 40mm, on obtient de très belles photos bien piquées! Le nouveau zoom WR RE 18-50 est aussi plutôt efficace. Un très vieux SMC Pentax-F 35-70 a un extraordinaire piqué à 70mm! Un vintage tamron XR 28-200 donne aussi de bons résultats même à fond de focale. J’ai essayé bcp de différents APN de toutes marques, mais je reste avec pentax!