Avec les récentes averses de pluie, le test de cette Columbia Peak Creek Shell a pu être enfin bouclé. Un haut qui protège lors des balades.

La veste de randonnée Columbia Peak Creek Shell, 2022, Ph. Moctar KANE.

Alléluia, il a plu ces derniers jours. Cela fait des mois que je cherche à finir le test de cette veste de randonnée Columbia Peak Creek Shell. Mais depuis l’été 2022, il a très peu plu au-dessus de ma tête. Et quand la pluie est tombée, cela tombait mal, je ne pouvais faire de sortie. J’ai eu le même problème avec une autre veste de randonnée, la Helly Hansen Verglas Infinity Shell Jacket (dont le test ici sur HTO). D’ailleurs je vais plus d’une fois comparer ces deux vestes outdoor.

La veste de randonnée Columbia Peak Creek Shell, 2022, Ph. Moctar KANE.

Design
La couleur orange est un des points communs entre les deux modèles de vestes Columbia Peak Creek Shell et Helly Hansen Verglas Infinity Shell Jacket que j’ai eues pour test. Cependant celle de Columbia a plusieurs parties en gris. Pour la même taille M, la Columbia Peak Creek Shell est plus lourde. Et j’ai pu constater que sa finition, quoique correcte globalement, est moins soignée que la veste de Helly Hansen. En particulier au niveau de la couture.

Une des coutures de la Columbia Peak Creek Shell, 2022, Ph. Moctar KANE.

La veste de Columbia est également plus longue. Le bas descend d’environ cinq centimètres supplémentaires. Et toujours pour la même taille (M), les maches sont plus longs, un peu trop long à mon goût d’ailleurs. Il y a une différence d’environ 5,5 cm. Ce n’est pas trop gênant au final, puisque des rabats et les scratchs permettent de presser les extrémités des manches sur les bras.

Autre différence notable entre les deux modèles, la présence de quatre poches verticales zippées sur la veste Columbia Peak Creek Shell, contre seulement deux sur le modèle de Helly Hansen. Qui intègre cependant une petite poche souple suspendue à la paroi de chacune de ses très grandes poches. Sur ce point, je préfère la veste de Columbia avec ses quatre poches, car celles-ci permettent une plus grande souplesse d’utilisation, pour emporter avec soi plusieurs objets (smartphone, gants,…). Même si, en fait, j’aurais préféré au moins une poche intérieure.
Comme sur la veste Helly Hansen Verglas Infinity Shell, celle de Columbia dispose aussi d’un capuchon qui peut, au besoin, épouser le contour du visage, permettant ainsi une bonne herméticité contre l’eau de pluie.

Cordon de serrage de la Columbia Peak Creek Shell, 2022, Ph. Moctar KANE.

Intérieur de la veste Columbia Peak Creek Shell, 2022, Ph. Moctar KANE.

Ouverture d’aération de la Columbia Peak Creek Shell, 2022, Ph. Moctar KANE.

Sur le terrain
Cette veste Columbia Peak Creek Shell est plus épaisse que celle de Helly Hansen. Elle m’a paru plus résistante. Je l’ai portée aussi, évidemment, avec mon sac à dos. Dans le vent, elle s’est montrée suffisamment protectrice. Je l’ai testée sous la pluie. Là aussi, elle a donné satisfaction. J’aurais cependant voulu marcher bien plus longtemps sous l’averse, mais, encore une fois, je n’ai pu le faire dans cette seconde moitié de 2022. Autrement, les quatre poches que je mentionnais plus haut trouvent bien leur utilité sur le terrain. Et la veste est globalement confortable.

Prix 200 €.

J’aime
La protection contre le vent.
La fermeture efficace du capuchon.
La résistance.
La présence des quatre poches externes.

Je n’aime pas
La finition de certains points de coutures.
La longueur un peu excessive des manches.

Conclusion
Cette veste de randonnée Columbia Peak Creek Shell a globalement réussi son test. Elle est efficace contre le vent et la pluie. Je n’ai pu cependant la tester sous une forte et longue précipitation. La veste n’est pas aussi esthétiquement réussie et soignée que la Helly Hansen Verglas Infinity Shell Jacket, mais son prix de départ au catalogue est deux plus petit. Dans l’ensemble, c’est un bon produit pour aller vous balader sans craindre une météo agitée.

Moctar KANE.

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