Elle sert de lampe frontale, mais peut être aussi utilisée différemment. Cette Armytek Wizard C2 Pro Nichia a plusieurs qualités mais un défaut dont elle aurait pu se passer. Son test, après plusieurs sorties nocturnes.
Tout le corps de cette lampe Armytek Wizard C2 Pro Nichia, à part son seul bouton pressoir, est constitué de métal, de l’aluminium. La fabrication est de bonne qualité. C’est du solide. Son nom évoquant l’univers militaire ne semble pas usurpé. La lampe mesure un peu plus de 11 cm de longueur. Elle se prend très bien en main. Je n’ai pas pu le tester dans ces conditions, mais, d’après le constructeur, la lampe Armytek Wizard C2 Pro Nichia serait résistante à une immersion dans l’eau, même salée, à une profondeur de 10 m et ce pendant 5 heures.
A l’intérieur du tube est glissée la batterie, de type Lithium-ion et de capacité de 3500 mAh. La lampe est fournie avec un câble de recharge qui d’un côté a une prise USB-A standard et de l’autre une prise avec un connecteur propriétaire magnétique. Il se clipse solidement au bas de la lampe lorsque celle-ci doit se recharger à partir d’un chargeur branché sur secteur où à partir d’une batterie autonome .
En fait, et c’est le début des complications : la lampe ne se chargera pas systématiquement comme cela. Le connecteur magnétique, collé au bas de la lampe, il se peut que son voyant rouge clignote. Il faut dévisser alors le capuchon d’un quart de tour pour que le voyant rouge s’illumine de façon permanente. Une fois la batterie complétement chargée, un autre voyant, celui-là vert, s’allumera alors. Il faut le savoir, autrement, vous risquez d’attendre indéfiniment la charge.
Ceci dit, l’avantage de cette fixation magnétique, c’est que la lampe pourra tenir en place collée sur une surface en fer ou en acier : par exemple sur le cadre d’une porte.
Divers modes d’éclairage
Le fabricant a pourvu sa lampe Wizard C2 Pro Nichia d’un seul bouton auquel il a chargé d’accéder à plusieurs modes d’éclairage. Et c’est vraiment là que la chose est vraiment complexe, très complexe. Il y aurait un mode « Clair de Lune 1 » (de faible intensité lumineuse), un « Clair de Lune 2 », des « Modes principaux », des modes « Turbo 1 » (forte intensité), « Turbo 2 » et même « Turbo 3 ». Et dans chaque mode d’éclairage, il est possible de varier l’intensité de l’éclairage. Il faut presser rapidement deux fois sur le bouton pour changer de mode d’éclairage et garder le doigt enfoncé pour moduler encore la lumière. Trois pressions rapides et successives sur le bouton lancent le mode Turbo. Une quadruple pression déclenche l’éclairage stroboscopique. Il y a deux fréquences différentes au choix, d’après ce que j’ai constaté. Cet éclairage stroboscopique peut être très utile la nuit pour alerter de sa présence ou éventuellement attirer l’attention de secours. Mais dommage, dans le passage entre les différents modes est trop compliqué, à mon avis. Je ne pense pas qu’il soit utile sur le terrain d’avoir autant de modes.
Autrement, en mode Turbo, la lampe atteint, d’après le constructeur, la valeur maximale de 1600 lumens LED.
Accessoires
Je vous ai parlé de la lampe elle-même Armytek Wizard C2 Pro Nichia mais n’ai pas encore mentionné ses accessoires qui en fait vraiment un outil polyvalent pour s’éclairer lors de diverses activités.
Tout d’abord, il y a le système bandeau plus support qui transforme la Wizard C2 Pro Nichia en lampe frontale.
La lampe est fournie aussi avec un adaptateur pour vélo ainsi qu’un serre-ceinture pour la porter sur son corps.
En option, il est possible d’avoir le chargeur Handy C1 Pro : lui-même branché sur le secteur ou une batterie externe, il recharge la batterie compatible avec la Wizard C2 Pro Nichia. Dommage que sa prise soit un micro-USB au lieu du très répandu maintenant USB-C. Tout de même, cette Handy C1 Pro permet d’avoir sous la main une seconde batterie disponible à tout moment afin de prolonger l’éclairage, utile par exemple dans les phases nocturnes d’un ultra trail.
Sur le terrain
L’éclairage est de bonne qualité, avec un ton chaud, et une puissance suffisante, par exemple en course à pied ou à vélo, pour voir confortablement la nuit. A savoir, le mode Turbo maximum ne peut durer à pleine luminosité qu’une minute au plus : au-delà, l’intensité diminue, pour ne pas abîmer la lampe par la production trop forte de chaleur.
A part le passage entre les différents modes d’éclairage, l’ergonomie physique (la manipulation du bouton, l’orientation facile du faisceau lumineux par rotation de la lampe sur son support) est bonne. Et le maintien sur la tête est satisfaisante aussi.
L’autonomie
Mesurer l’autonomie en mode à très grande intensité lumineuse n’est pas facile : car, rapidement, en mode Turbo, la puissance de l’éclairage diminue pour préserver sa durée de vie. Par exemple, dans un des modes à luminosité forte, j’ai constaté une baisse après 5h32 de fonctionnement. Avant les 6h55 de fonctionnement, l’intensité avait baissé pour être équivalente à celle d’une veilleuse.
Prix 105 €.
J’aime
La qualité et la solidité du matériel de fabrication.
La polyvalence des usages.
La puissance.
La bonne autonomie.
Le bon maintien.
La compacité relative du format.
Le mode d’éclairage stroboscopique.
La teinte chaude de la lumière.
La fixation magnétique.
Je n’aime pas
La complexité d’utilisation des différents modes d’éclairage.
Conclusion
Cette Armytek Wizard C2 Pro Nichia est une lampe solide et j’apprécie son utilisation possible autant en course à pied que dans d’autres activité sportives, telles le vélo. Dommage qu’on se perde, et c’est mon cas, pour passer entre les trop nombreux modes d’éclairage. Une lampe doit rester simple à utiliser!
Moctar KANE.
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