TomTom Runner : une montre GPS pour assister ses courses à pied

La montre GPS TomTom Runner.Nike a disparu de la bande-annonce. Cette fois-ci, la montre est exclusivement labellisée TomTom, spécialiste du guidage GPS. A côté du modèle multisport, il existe le TomTom Runner que j’ai testé et qui est destiné donc en priorité aux adeptes de course à pied. TomTom s’en sort-il bien seul?

La montre GPS TomTom Runner.

La montre GPS TomTom Runner.

La première montre TomTom, on l’a connue sous le nom Nike+Sportwatch GPS (testée ici sur HTO). Cette TomTom Runner, à côté du modèle précédent, fait pâle figure, à mon avis. L’esthétique est moins réussie. Il fait même un cheap. Est-ce voulu de la part de TomTom, mais son design rappelle un jouet d’enfant. Le fabricant avait réussi à vendre beaucoup de GPS avec un look sympa arrondi. Pour ceux d’entre vous que le design n’intéresse pas, sachez que la montre est particulièrement légère à porter et que son port est confortable.
Dans la vidéo ci-dessous, je vous présente les principales fonctions de cette TomTom Runner, qui peut s’utiliser avec la ceinture cardio-fréquencemètre.

Démontable
La TomTom Runner se compose de deux parties, le bracelet et le module, qui peut se détacher du premier pour se monter sur une petite station d’accueil. Avec ce dernier la montre se recharge et transfère les données de la course vers un ordinateur (en passant par son câble USB). Je ne suis pas adepte de ces systèmes. Elles utilisent des prises propriétaires peu répandues. Elles se remplacent difficilement lorsque l’on a perdu ou oublié d’emporter avec soi (en voyage) son câble. Polar, pour son RC3 GPS, a fait le choix d’une prise micro USB (répandue puisque c’est celle de la plupart des smartphones). Mais ce qui me dérange le plus avec le système de la TomTom Runner, c’est que le module et le bracelet ne s’attachent pas suffisamment fortement. Évidemment, il n’y a pas de problème lorsqu’on la porte au poignet. Mais trop souvent, en voulant retirer la montre de mon poignet, le module est tombé. J’ai fait le constat autant avec la première TomTom Runner testée qu’avec la seconde. Le petit détail qui rend son usage moins ergonomique.

La montre GPS TomTom Runner peut se séparer en deux parties. Ph. Moctar KANE.

La montre GPS TomTom Runner peut se séparer en deux parties. Ph. Moctar KANE.

Bugs
Apparemment, ils travaillent ferme chez TomTom pour corriger et améliorer l’usage de leur montre Runner. Tellement il y a eu de mises à jour depuis plusieurs mois. J’ai eu en test la montre une première fois à la fin d’été de l’année dernière. J’avais constaté que la montre perdait les données du profil personnel en le branchant à l’ordinateur. Depuis, j’ai reçu une autre montre. Des mises à jour ont eu lieu entre temps. Mais il y a bug qui persiste. Quand la TomTom Runner se vide complètement, elle perd la mémoire de l’heure et de la date. Il faut alors repasser par l’ordinateur pour la régler de nouveau (et pour cela, cocher l’option de la synchronisation des temps de l’ordinateur et de la montre). C’est comme s’il n’y avait pas de batterie interne dans la TomTom Runner pour permettre ce type de sauvegarde. Bizarre.

Variété d’entrainements
Parmi les points forts de la TomTom Runner, je retiens la diversité des plans d’entraînements disponibles pour le coureur à pied. Par exemple, on peut choisir de s’entraîner selon les paramètres de telle ou telle course type. Parmi ces courses, il y a le « 10 km en 50 minutes ». Dans ce cas, une fois la cession démarrée, apparaît à l’écran de la montre un partenaire virtuel à suivre, à coller de près ou à dépasser afin d’atteindre son objectif. A savoir, le même principe a déjà été adopté depuis des années par Garmin (au moins).

Précision du GPS
Comme d’habitude, je suis allé au même stade pour mener ce test de précision du GPS. J’ai constaté peu d’écarts dans les valeurs calculées par la TomTom Runner : pour une distance effective de 4 km elles sont autour de 3,75 km. Par exemple, ces courses de janvier calculées 3.74 km, 3,74 km et 3,76 km. Ce qui donne une précision d’environ 6%. Pour ma part, je trouve ça pas très précis.

Capture d'écran de l'application MySports dédiée à la montre GPS TomTom Runner.

Capture d’écran de l’application MySports dédiée à la montre GPS TomTom Runner.

Appli et site
Grâce au Bluetooth, il est possible de se passer de l’ordinateur pour transférer les données de sa course vers son compte en ligne. C’est une tendance (que suivent les marques concurrentes telles Garmin et Polar). C’est une bonne chose de pouvoir lire le résumé de sa course via l’application affichée sur l’écran de son smartphone. Pour l’instant, seule la version iOS est disponible. En attendant celle d’Android qui devrait arriver d’après ce qu’annonce TomTom sur son site. En un mot, cette application est simple, basique. Dommage qu’on ne puisse pas (j’ai essayé et n’ai pas trouvé la solution) supprimer une séance d’entrainement à partir de l’application. Autrement, l’appli fait globalement le job, même si la visualisation du parcours sur la carte est perfectible.
Le site Web associé à la TomTom Runner est également basique, presque sans saveur. Mais au moins les infos sont clairement affichées.

Capture d'écran de l'application MySports dédiée à la montre GPS TomTom Runner.

Capture d’écran de l’application MySports dédiée à la montre GPS TomTom Runner.

Prix 170 € ou 220 € (avec ceinture cardio).

J’aime
La légèreté de la montre.
La résistance à l’eau (étanchéité de  50m).
La rapidité de détection des satellites.
La diversité des plans d’entrainement.
La fonction partenaire d’entraînement.
Le transfert via Bluetooth des données vers l’application dédiée du smartphone.

Je n’aime pas
La fixation lâche du module au bracelet.
La mise à jour nécessaire de l’heure après épuisement de la batterie.
La petite taille des informations secondaires sur l’écran de la montre.
La lenteur d’affichage des données secondaires quand on change de fenêtre pendant la course.
La non synchronisation entre le profil défini à partir de la montre et celui sur l’application ou le site Web.
Le site Web associé (en retrait par rapport à la concurrence).

Conclusion
Cela vous surprendra peut-être mais la chose qui m’a le plus gêné sur la TomTom Runner, c’est ça : le module qui se détache et qui tombe souvent du bracelet. J’ai constaté cela autant avec le premier que le second exemplaire de montre reçue. Vient ensuite la perte de mémoire de la date et de l’heure une fois la montre déchargée totalement. Autrement, à mon avis, même si elle est perfectible, cette TomTom Runner, parallèlement à sa simplicité d’utilisation (et sous son apparence peu avenante, Nike n’est pas là) cache de nombreuses fonctions intéressantes. Sur ce plan là, c’est un outil complet et réussi pour accompagner et assister ses courses. TomTom est sur la bonne voie.

Moctar KANE.

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